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Construction d’un hôtel à insectes au jardin de Bacchus

Le jardin de Bacchus a désormais son hôtel à insectes et son annexe sur la parcelle N°41. Un grand merci aux jardiniers (Chantal, Hélène, Françoise, Francis et Maé) d’avoir réalisé dans la joie et la bonne humeur cet abri pour protéger les insectes.

Partant du constat que certaines plantes des potagers sont envahies de vilaines bestioles, ces indésirables sont notamment les pucerons qui s’attaquent aux feuillages et les fourmis qui en font l’élevage pour les dévorer, mais également les mollusques.

Il est possible de lutter contre ces nuisibles par voie chimique, en répandant des insecticides sur les végétaux, mais nous avons pensé que ce n’était évidemment pas souhaitable dans notre potager géant !

Les avantages de l’abri à insectes : une des manières naturelles et biologiques de lutter contre les insectes ravageurs est la pulvérisation de divers décoctions et purins. Une autre est d’utiliser à son avantage la chaîne alimentaire et la place de certains en tant que proies. Pour attirer les prédateurs d’insectes parasites efficacement semble de construire une maison à insectes.

Cet habitat peut abriter des espèces pollinisatrices, en particulier les bourdons et autres abeilles.  Ces animaux sont d’une importance primordiale pour la biodiversité et la reproduction de la flore. Cette cabane à insectes va permettre d’héberger ces petites bêtes !

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Pour la réalisation il faut :

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  • 1  caisse à vin en bois évidée pour le cadre
  • 2 planchettes épaisses
  • scie à bois, scie sauteuse
  • clous, marteau
  • perceuse, pince
  • branchages, brindilles, paille
  • pommes de pain, rondins
  • grillage, brique à trous

Chaque élément attirera une espèce particulière : la chrysope est bien utile car elle dévore les pucerons. Pour l’inciter à élire domicile dans notre construction, nous avons disposé de la paille, ainsi qu’une petite cellule avec une fente pour qu’elle puisse s’y glisser.

Le bourdon, butineur indispensable, préférera une boîte avec une petite cavité

Le carabe, lui aussi se nourrit du puceron, et également de la limace et de l’escargot. Il sera à l’aise au milieu de brindilles ou de petits branchages.

Les abeilles pollinisatrices seront ravies d’habiter des petits rondins percés, mais aussi des tiges creuses (bambous).

L’abeille solitaire apprécie les alvéoles des briques et la paille.

Parmi les autres insectes amateurs de pucerons, il y a également les pince-oreilles. Pour les faire venir dans notre cabane, nous avons disposé de la paille et des herbes sèches dans un petit pot en terre retourné.

Et voilà le tour est joué avec en prime la fierté du travail manuel bien fait !